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FAMILLES RITALES BERGAMASQUES D’AVRON

drapeau

          Famille  B O S I O   Alessio et Elisabetta

 

Préambule : Bien qu’arrivée  au début des années 1930 au Plateau d’Avron , la famille Bosio avec ses 9 enfants est une des familles bergamasques emblématiques  de notre village d’Avron  et de la Rue Xavier Goût …..ou s’ étaient regroupées au fil des ans de nombreuses famille de la Valle Seriana .         Comme  pour les Mologni avec leurs 7 enfants et dont l’évocation a été faite dans d’autres pages du site …il y a eu , pendant plusieurs générations toujours des Bosio dans lesclasses avronnaises.. Les pages consacrées à cette famille sont plus nombreuses ….mais la famille était …nombreuse aussi comme les souvenirs.

 VILLAGE  D’ORIGINE

depoLes « ancêtres »  paternels  de la famille Bosio  et maternels (*) sont originaires de la Valle Sériana , des villages de   Leffe, Péia , et plus précisément des « frazione »  ( hameaux) de Cirano et Barzizza . Ces deux derniers « hameaux montagnards »   sont rattachés  administrativement à la ville Gandino (vue panoramique ci dessous depuis depoBarzizza)  qui compte en 2008 plus de 5700 habitants et dont le « sindico » ( le maire)  est un Macari et compte dans son conseil des Brignoli….(*) sans aucun doute ayant des liens  historiques  avec la famille des Bosio « avronnais ».   En tout état de cause  les alliances familiales dans ces régions paysannes et montagnardes  ( comme en  France) ont conduit à de véritables dynasties patronymiques qui n’ont plus aujourd’hui de points communs qu’en recherchant dans les arbres généalogiques du 18ème ou 19ème siècle .  

(*) du côté maternel des différentes générations les femmes  étaient issues des souches Macari , Brignoli et Picinali

 

ORIGINES FAMILIALES

Francesco  Bosio

Du plus loin qu’ait pu remonter la famille Bosio, il a été retrouvé traces de l’arrière grand père Francesco  BOSIO  qui épousa une fille de l’une des  familles Macari . .    De cette union ….ne naquirent « que » 3 enfants  ( Marino, Bernardina et Pasqua) . Le premier de ces enfants , Marino est  le père d’Alessio Bosio , de la rue Xavier Goût . (dont il ne sera que question dans la présente page ,puisqu’on y traite que « les Ritals Bergamasques d’Avron »)

Marino et Béatrice BOSIO  

depoMarino Bosio est né en 1865 dans le village Péia ( rattaché à Clusone). Il épousa  Béatrice  Brignoli  de 15 ans sa cadette (elle est  née en 1880 comme lui à Péia.)Cette union fut « prolifique » puisqu’en  naquirent 17 enfants  dont seuls 7 ont survécus : Bambina (1903)  Alessio (1907) , Marco (1910) , Angelina ( 1912), Luigia (1914), Guiseppina (1916), Guiseppe (1918). Ceux-ci  « essaimèrent » également et firent proliférer ( du moins du côté des garçons) le nom de BOSIO. 

Ainsi : Bambina eut 4 enfants , Alessio  eut 9 enfants, Marco eut 9 enfants , Angelina eut 2 enfants,Guiseppina eut 2 enfants , Luigia demeura célibataire tout comme Guiseppe qui n’eut pas le temps de  se marier puisque  à l’âge de 25 ans il fut porté disparu sur le front Russe durant la guerre 39/45Marino, le père ,  décéda le 15 Décembre 1923 à l’âge de 58 ans  et  son épouse  Béatrice le 26 Mai 1927 à l’âge de 47 ans .Ils reposent tous les deux au cimetière de Péia .

LIENS FAMILIAUX : 

On notera des liens familiaux de la famille Bosio avec  d’autres familles « bergamasques » qui émigrèrent sur le Plateau d’Avron ….et travaillèrent pour nombre d’entre eux dans les carrières .

 depoAinsi  Martina Brignoli  (la sœur de Béatrice épouse de Marino dont il a été question ci dessus  )  épousa  Lorenzo GAMBA  et  de cette union naquirent 6 enfants .

L’une des filles , Réginda GAMBA épousa  Angélo FORTISPADA ( photo ci contre en 1960)  Ils demeurèrent longtemps Chemin des Processions au Plateau d’Avron.  Ils eurent 3 enfants (Martine , dcd)  , Jean Michel et Raymond ces deux derniers sont bien connus sur Avron ou ils demeurent encore en 2009 . 

Sa sœur  , Carméla GAMBA  épousa , elle , PEZZOLI Torquatto dit « Quarto » .Ceux ci  vécurent  longtemps Avenue de l’Est au Plateau d’Avron (jusqu’au décès de Carméla en Mai 2001). De  cette union naquirent des jumeaux Jean Claude et Gilbert qui  ont vécu toute leur adolescence sur le Plateau d’Avron .

  D’autres enfants de l’union GAMBA/BRIGNOLI  épousèrent des « avronnais »  comme Adèle Gamba qui épousa Martin André ,cordonnier avronnais dont l’échoppe se trouvait à coté de la charcuterie ,   Jacques Gamba qui épousa la fille d’une famille bergamasque émigrée  Vittoria Noris ( le père  Noris a été le créateur  du garage de l’Avenue de Rosny)  .  De cette union naquirent  4 filles   : Jacqueline, Jeannette, Danielle et Dominique qui demeurèrent également  Chemin des Procession .

Le berceau familial de ces familles Bosio, Gamba , Pezzoli , sont  les villages autour de la ville de Gandino : Barzizza, Péia , Leffe

En résumé , les Bosio , les Gamba , les Pezzoli  et les Noris sont cousins  ….sans compter des liens indirects et plus ou moins anciens   ( cousinages par mariages) avec d’autres familles avronnaises émigrées de la Valle Sériana comme les Mologni ou les Carrara …pour ne citer qu’elles .

 

 Alessio et Elisabetta  BOSIO

depoNous avons vu que ALESSIO BOSIO  ( fils de Marino et de Béatrice) était le second d’une fratrie de 7 enfants et qu’il n’avait que 16 ans à la mort de son père et 20 ans à la mort de sa mère .   Il est né  Alessio , Guiseppe, Francesco à Péia-Bassa le 30 mars 1907 dans la maison de ses ancêtres dénommée localement « Cafragia » qui voudrait dire en patois « maison du français » ( la « ca » désignant la maison et « fragia » le français – sous toutes réserves)  .  Cette maison classée servait de porte d’entrée au hameau . Comme beaucoup de jeunes gens  dans la région qui n’avaient comme choix de travail que les fermes et les champs ou l’industrie de la filature à Albino ou à Fiorano,  spécialité industrielle implantée le long du torrent le Sério (voir familles Carrara /Cugini ou Masserini)  . Alessio travailla  tout  jeune sur les métiers à tisser installés chez les particuliers de Péia , notamment dans la famille Brignoli/Bertocchi et chez  d’autres à Leffe . Il avait une spécialité : le Jacquard.  Il émigra en France en  Mars 1930 .  On peut néanmoins estimer qu’il avait fait des « tentatives » d’émigration  en 1926  en obtenant un passeport pour l’étranger  dont est extraite la photo ci contre.

Dans les années 1930 la main d’œuvre bergamasque était très recherchée pour travailler dans les carrières d’extraction de la pierre à plâtre ( gypse) sous les plateaux comme  Clichy Sous  Bois, Le Raincy , Gagny ou le Plateau d’Avron .  Les ouvriers étaient sollicités  par les carriers pour  faire venir  d’Italie des copains , des membres de la famille en offrant des contrats  pour ce travail dur , éreintant et dangereux . En effet l’extraction se faisait à la pelle ,à la  pioche et au pic et  on utilisait de la dynamite ….. C’est  vraisemblablement ainsi qu’en 1930 , Alessio fut amené à quitter le tissage pour rejoindre directement le Plateau d’Avron où se trouvait déjà le « zio Gamba » ainsi que d’autres familiers  …mais surtout pour prendre un  emploi dans les carrières Charlier/Dumont .Il trouva à louer une petite chambre chez un autre membre de la famille par alliance , les Noris  ( maison à l’angle de la Rue Michelin  et de l’Avenue de Rosny , ou se trouvait le Garage Noris dit Garage d’Avron.).   Comme tous les ouvriers des carrières il se retrouvait  chez « François » ( Piccinini)  ou chez Azzola pour y jouer aux cartes ,chanter les chansons traditionnelles du pays ou y échanger des nouvelles ramenées par les uns et les autres.  Il ne dédaignait pas non plus , de temps, en temps , aller danser dans l’un des nombreux bals avronnais et notamment « Aux Marronniers » ( voir la page sur le Casino et Autres Bals avronnais). 

 

depoComme tous , taraudé par le mal du pays il fit quelques allers - retours à Péia ou il trouva son épouse Elisabetta au hameau voisin de Barzizza….à l’occasion du mariage de sa sœur aînée Bambina avec Piétro Picinali ….frère d’Elisabetta Elisabetta Térésa,Maria PICINALI était la 5ème  d’une famille de 6 enfants   . Elle est  née le 13 Septembre 1907 au hameau de Barzizza (Gandino) …comme tous ses frères et sœur.La famille de son père Giovanni, Piétro, Marco PICINALI  né le 25/04/1872 et celle de sa mère Rosa, Maria ,Catterina BERNARDI  née le 11 Décembre 1870  sont tous issus depuis des siècles de ce hameau de Barzizza.        Alessio BOSIO et Elisabetta PICINALI se marièrent le 16 Mai 1932 à Gandino .

 

depoEn tout état de cause , Alessio s’était organisé pour ramener Elisabetta avec lui   au Plateau d’Avron…dans les jours qui suivirent le mariage !!. En effet le passeport d’Elisabetta avec son nom de femme a été établi en date du 28 mai 1932 et le tampon de l’entrée en France est du 31 Mai 1932 …. Ce passeport n’étant valable que 6 Mois ( 25 Nov 1932) , Elisabetta fut contrainte de revenir régulièrement en Italie pour obtenir une prorogation et ce jusqu’à la naturalisation française obtenue « au titre familial » le 08 Février 1939 ( N° 25.755x37) .      Alessio quitta la chambrette de chez Noris pour  accueillir  Elisabetta dans une plus grande, chez les CAPELLI Avenue du Midi , au dessus de chez le coiffeur  bien connu localement sous son prénom de « Sauveur » ( Statibène/ Rugiero) ….Puis, le 21 Mars 1933 vint le premier enfant Roland .  Il y avait dans les maisons voisines d’autres familles « bergamasques « : les Albizzi , les Gusmini, les Vénuti…etc ..et le jeune couple Bosio se retrouvait dans un environnement « familier » de langue , de culture et de comportement .

LES  NEUFS ENFANTS de ALESSIO et ELISABETTA

Alessio  et Elisabetta racontaient volontiers cette anecdote : 

Alessio , très certainement marqué par sa nombreuse fratrie et ses parents disparus alors qu’il était encore jeune  avait dit  à sa jeune épouse  qu’il ne voulait pas d’enfant ….au moins pas tout de suite car la vie était très dure.   Moins d’un an après la célébration du mariage ce fut Roland qui arriva ….

 Le curé de Barzizza qui les maria , dans son homélie ,  souhaita à Elisabetta :… « une couronne d’enfants autour d’elle » ……

Le moins que l’on puisse dire c’est que le vœu du curé fut exaucé au-delà de sa formulation ….puisque de cette union naquirent …9 enfants ….qui furent tous bien connus sur le Plateau d’Avron pour y avoir vécu depuis leur naissance, fait leur scolarité , leurs  baptême, confirmation, communion , participé au patronage et à la MJC ….et pour la plupart s’y être mariés et même y avoir  habité quelque temps .

depo La famille  quitta le logement de l’avenue du Midi pour « émigrer » avec l’aide de  la famille Imberti ( encore des bergamasques avronnais …) à l’extrémité du Plateau d’Avron dans un petit « baraquement » sans confort ( ni électricité , ni toilettes) près de l’ancien Bassin , au fond du Sentier des Cailloux ..  ( aujourd’hui Chemin des Eaux).  Un grand  jardin permet néanmoins au     « père Bosio » ,qui connaît  un temps le chômage, de cultiver des légumes , d’élever des lapins et des poules …et aussi une chèvre qui  donne du lait  pour compléter l’alimentation des plus petits des enfants . 
La famille qui ne compte à ce moment  là « que » 8 personnes ( les parents et 6 enfants)  sont bien entourés par des voisins charmants comme Mr et Mme St Etienne et leur fils Jojo ou encore un vieil avronnais ,  le Grand Père Hrouda .

 

Sur la photo de famille ci dessus qui date du milieu de l’année 1956  on voit :    entre les parents  la petite Annic (7ans)  , à côté du père ,François (10ans) , à côté de la mère Monique ( 14 ans), derrière debout , de gauche à droite : Françoise (17 ans), Roland (23 ans) , Béatrice (21 ans) , Antoinette (19 ans) , Ferdinand ( 22 ans) et Madeleine ( 16 ans)

depo Roland :  né le 21 Mars 1933 au Plateau d’Avron . Il est l’aîné de la fratrie .Marié avec Jacqueline Gransard le 27 Juin 1950 . Après 4 ans de mariage ils auront une fille Florence , Eléonore qui naîtra le 21 Avril 1963  ., aujourd’hui comptable .  La  dissolution du couple est prononcée en octobre 1971 , après une séparation intervenue mi 1963 .     Roland , après avoir travaillé comme polisseur sur métaux dans l’entreprise Fratus ( une famille avronnaise) , et à son retour du service militaire ( 2ans)  en Algérie il entra comme  magasinier en usine ( chez Meccano ou un avronnais ,Henri Barbier , était chef du personnel ) . Il termina  sa vie active comme cantonnier-jardinier à la ville de Gagny   .

depoFerdinand , Marc : né le 15 mai 1934 à Gandino. C’est le seul enfant de ce couple qui naîtra dans le village d’origine de la famille.     Est-ce suite à la nostalgie du pays …ou à la promesse de Mussolini de fournir un trousseau et une prime à toutes les femmes Italiennes vivant en France à cette époque et qui accoucheraient en Italie  ???   Baptisé à la naissance, Ferdinand fera sa communion à ND de l’Assomption d’Avron le 9 juin 1946. Après la guerre, à 14 ans, pour alléger la famille, Ferdinand fut envoyé dans une ferme en Auvergne durant 2 ans. Bien accueilli et travailleur il ne fut pas dépaysé… l’auvergnat ayant des consonances avec le patois bergamasque. A son retour, il effectua un stage de 3 mois de maçonnerie à la SNCF. Il travailla ensuite pendant 20 ans comme « corvoyeur » (ciment, plâtre, carrelage) dans l’entreprise Lubrina à Paris, entrecoupés par son service national en Algérie pendant 28 mois. Le 30 juillet 1960, il épousa à ND de l’Assomption d’Avron Marcelle, Raymonde, Marie LE ROUX, une bretonne, qui après avoir travaillé quelques années chez Roussel Uclaff, retourna en 1970 dans ses terres natales pour élever  poulets, lapins et canards tout en cultivant les terres attenantes. Ferdinand rejoignit la famille 18 mois plus tard et mit à profit ses qualités dans le BTP pour améliorer le logis. De cette union naquirent deux filles Yveline, Elisabeth, Joséphine née le 04 avril 1962 à Montfermeil. Célibataire, actuellement assistante à EDF ,  elle est revenue habiter dans un premier temps au Plateau, puis elle s’est fixée à Neuilly Sur Marne. Sa sœur Odile, Rose, Francine est née le 16 janvier 1965 à Montfermeil. Esthéticienne ,  mariée, elle est maman de quatre filles : Adeline, Anaïs, Eugénie et Luanna.

 

depoBéatrice , Félicie :  première fille du couple,  est née le 9 septembre 1935 au Plateau d’Avron au rez-de-chaussée du « Château » (avec sa « cour des miracles » voir page sur les Mologni). Sa marraine de baptême a été Josépha Albizzi née Carrara (lien avec la famille Carrara et aux Mologni –voir ces pages…) . Le parrain fut Mr Albizzi et ce couple après avoir élevé leurs deux enfants prirent en charge Viviane Mologni , orpheline (voir la page sur les Mologni).  Béatrice fit sa scolarité au Plateau d’Avron jusqu’à son certificat d’études puis, poursuivit ses études jusqu’à l’obtention du BEPC.   Sur les conseils de Mme Le Roy (famille avronnaise) ,  elle suivit des études commerciales (Employée de Bureau, Aide-Comptable, Sténo-dactylo).      Sur concours, elle trouva un emploi d’agent d’administration à la mairie de Gagny de 1953 à 1958. Le 12 avril 1958 (même jour que Marie-Louise Peguri) elle épousa à ND de l’Assomption du Plateau d’Avron, Alfred, Léon MULL, un constructeur d’escaliers en bois qui fut doté de prix pour ses réalisations artistiques en la matière. Les difficultés pour se loger, conduisirent le couple à rejoindre la région d’origine du mari, Strasbourg. depoBéatrice après avoir travaillé peu de temps au Ministère de la Santé, elle entra au secrétariat du Crédit Industriel d’Alsace et de Lorraine début 1960, pour ne quitter son emploi, après l’obtention du CAP Banque, qu’en 1995 à l’âge de la retraite. Le couple formé par Béatrice et Alfred eut une fille… après 17 ans de mariage : Gloria, Elisa, Léonie née le 07 janvier 1975 à Strasbourg est Educatrice de Jeunes Enfants ( EJE) . Mariée à Thomas Kriegel ( Contrôleur de gestion) le couple a 2 garçons : Augustin né le 29/12/2002 et Théophile né le 12/11/2005 à Schiltigheim (périphérie de Strasbourg).Béatrice a perdu subitement son mari le 1er avril 2008… avant de fêter leurs noces d’or.

 

depoAntoinette , Rose :  est née le 28 Septembre 1937 au Plateau d’Avron .  Le 04 Octobre 1958 elle épouse à la mairie de Neuilly Plaisance , Raymond Auguste LECLERC . La cérémonie religieuse est célébrée à Notre Dame de l’Assomption d’Avron De cette union naquirent 3 garçons :  le 02 Octobre 1959 Jean Luc Raymond   ,  le 08 Août 1962  Daniel Michel  et  le  31 Janvier 1967 Christophe , Antoine .Le couple vit dans l’Eure où Raymond fut Professeur Technique pendant 25 ans . Celui-ci fut décoré des palmes académiques  en 1986 .Ils sont grands parents de 3 petits enfants :  Marine  , fille issue de l’union de Jean Luc ( cadre à la SNCF) et de Françoise ( aide maternelle) Alexis et Fabien  ,  fils issus de l’union de leur 3ème fils Christophe avec Sophie .  Quant au second fils d’Antoinette et Raymond   , Daniel , il est toujours célibataire et vit chez ses parents .

 

depoFrançoise ,Rose   : est née le 19 février 1939 au Plateau d’Avron. Les parents Bosio et les 4 premiers enfants furent naturalisés « français » le 8 février 1939… et Françoise fut la première née française… Aussi lorsqu’elle est née quelques jours après cette naturalisation familiale et qu’il fallut lui donner un prénom ce fut celui de Françoise (proche de « française ») qui fut choisi.   Françoise fut baptisée à ND de l’Assomption sa marraine était Mme Imberti et son parrain son fils Joseph (Pépino). Le 27 juillet 1957, elle épouse à Notre Dame de l’Assomption  d’Avron , Alfredo Albert Finetti marbrier chez ses oncles (famille bergamasque immigrée au Plateau d’Avron).    Elle a exercé la profession d’aide-ménagère à la mairie de Gagny pendant plus de 22 ans. De cette union naquirent 2 enfants Marc, Emilcar le 10 mars 1959  et Nadine Ida le 4 août 1960, tous deux à Montfermeil.    L’aîné des enfants , Marc, routier, s’est marié le 1/08/1980 avec Christine Bidet dont il eut une fille Myriam et un garçon Jérôme. Divorcé et remarié le 8/11/1994 avec Nadège Mas il eut 2 garçons Arnaud et Rémi.  A ce jour, Myriam est maman de Jordan né le 28/09/2005. La fille , Nadine, comptable, a épousé le 20 mars 1979 à l’église St Henri de Neuilly-Plaisance Yves Mattern , serrurier.   Le couple a eu  3 enfants : Yann pompier,  Elodie jardinière/paysagiste et  Bruno menuisier.

 

depoMadeleine , Elise : est née le 07Avril 1940 au Plateau d’Avron . Elle est le dernier enfant de la famille qui soit née dans le baraquement du Sentier des Cailloux . Elle fut baptisée à Notre Dame de  l’Assomption d’Avron  .  Ses parrain et marraine  ont  été  Mr et Mme  Gamba ,  les cousins  de son père Alessio Bosio   .( voir plus haut  Les Liens Familiaux). Elle a épousé Jacky Babijon   le 29 Août 1964 également à Notre Dame de l’Assomption  d’Avron  Employé chez l’Oréal , Jacky est  décédé le 9 janvier 1995 .  Madeleine  a fait sa carrière comme « contrôleuse »  aux laboratoires pharmaceutiques Roussel Uclaf . Deux enfants  sont issus de ce mariage :  Christine , née le 12 Février 1966  et Patrick , né le 18 Octobre 1970.  De l’union de sa fille Christine avec Jean-Marc Bénard sont nés 6 enfants : Mickaël , Gaëtan, Teddy,  Tifany,Alexia et Elina .  Ce couple vient d’être décoré de la Médaille de la Famille le 8 Novembre 2008, par le   Maire de Gagny.

 

depoMonique, Louisette : est née le 17 août 1942 à la maternité de l’Hôpital de Montfermeil.  A partir de Monique, sa mère Elisabetta a préféré accoucher en milieu sécurisé suite à des problèmes postnataux rencontrés à la naissance de Madeleine au Plateau d’Avron .. Le 12 juin  1971 ,Monique épouse Michel Dupont, horticulteur, à la mairie de Neuilly-Plaisance.  La cérémonie religieuse aura lieu à l’Institut du Saint Rosaire de Sarcelles où la tante de Michel est religieuse.   Le couple se fixa rue Xavier Goût , près des parents Bosio, aux lieu et place de l’ancienne maison des Mologni. De cette union naquirent  deux enfants : un garçon William, Henri, Alexis le 14 décembre 1972 à Montfermeil (actuellement agent des Postes) et Lysianne, Elisabeth, Madeleine le 03 septembre 1975 à Montfermeil également ( infirmière à l’hôpital Avicennes à Bobigny ).  Tous deux sont célibataires au moment où ce document est établi ( 2008). Monique a fait toute sa carrière professionnelle comme secrétaire chez Usinor. Très vivante et conviviale, elle organisait tant sur son lieu de travail qu’à la MJC du Plateau d’Avron de nombreuses activités. Elle est décédée d’une longue maladie le 30 octobre 1994 à l’hôpital de Montfermeil,  regrettée de tous.

 

depoFrançois , Alexis ,Joseph   : est né le 27 mars 1946 à la maternité de l’hôpital de Montfermeil. Il épouse Andrée, Bernadette Teurtrie, coiffeuse, le 12 avril 1969 à la mairie de Neuilly-Plaisance.  La cérémonie religieuse aura lieu à l’Eglise Notre Dame de l’Assomption du Plateau d’Avron où François a été baptisé et fit sa communion. François exerça le métier d’informaticien chez l’Oréal jusqu’à son départ en retraite en 2004. De cette union naquirent 2 garçons nés à Montfermeil :   Stéphane le 5 juin 1970 et   Frédéric  le 1er juillet 1971.Stéphane informaticien (comme papa)  s’est marié le 10 février 2007 à la Bernerie en Retz (44) avec Aurélie Martin.   De cette union est né  Lucas  le 07 avril 2007.  Quant à Frédéric, célibataire ,  il est docteur en mathématiques depuis ses 25 ans.

 

depoAnnic, Marie Thérèse : est le dernier enfant du couple Alessio et Elisabetta .  Elle est née le 26 mars 1949 à Montfermeil. Agent d’administration à la mairie de Gagny, puis à la mairie de Villebon-sur-Yvette, elle épouse le 04 novembre 1972 à la mairie de Neuilly-Plaisance Michel Guy Maingaud chargé d’affaires. La cérémonie religieuse s’est déroulée à l’église St Germain de Gagny. De cette union naquirent 2 filles : Nadège, Annick le 07 septembre 1973 et Marielle, Maud née le 07 avril 1977 (employée de mairie)

Le 7 mai 2005 , Nadège a épousé Yvonnick  Bouquet. Ils  sont parents de Guillaume, Killian et Erwann.

LA FAMILLE COMPLETE 50ANS APRES

A l’occasion de leurs noces d’Or en 1982 Alessio et Elisabetta étaient entourés de leur descendance et depuis la famille a continué à s’agrandir . Que de chemin parcouru depuis l’arrivée d’Alessio au Plateau d’Avron en 1930 !!! du mariage en 1932 et  l’arrivée d’Elisabetta suivie de la naissance du premier enfant en 1933…. Depuis  …17 petits enfants et ..26 arrières petits enfants ….et ce n’est pas fini ….

 
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UNE VIE BIEN REMPLIE

Après une vie bien remplie à élever leurs neuf enfants , et « entourés d’une couronne  de petits enfants »  et d’arrières petits enfants…conséquence de la prédiction du prêtre de Barzizza le jour de leur mariage …. Alessio et Elisabetta se sont éteints,  lui à 78 ans le 26 Juin 1985 et elle à 81 ans  le 11 Septembre 1989 . Ils reposent en paix toujours unis au cimetière de Neuilly Plaisance.

Souvenirs

nue   casquette   bene
Tête nus
 
Avec la casquette
 
Avec le capello

 

 

Le jour des obsèques d’Alessio , Mr Hauduroy ,une personnalité locale , adressait ce mot à Monique Bosio :

« Voulez vous être notre interprète auprès de votre chère maman  et de tous les vôtres  , pour témoigner de notre admiration envers votre père et votre mère . Ils se sont usés à faire de vous , malgré des difficultés inhérentes à leur situation , des hommes et des femmes de foi et de qualité.Pour nous qui avons été aidés , ils sont des exemples que nous honorons ……Ton Papa est déjà au Paradis et ta Maman un jour l’y rejoindra .Ce sont des saints parmi les innombrables qui , inconnus , ont servi Dieu et les hommes dans l’anonymat .Nous t’embrassons , Monique fraternellement et tous les tiens.

                                                                              Bernard Hauduroy

 

TRANCHES  DE VIE DE LA FAMILLE BOSIO

(Quelques flash  souvenirs « en vrac »  de Béatrice  . Seuls les plus anciens de la famille auront connu  certaines des difficultés évoquées…les plus jeunes ayant connu une amélioration du niveau de vie .)

Lorsqu’il arriva au Plateau , on l’a vu , Alessio prit aussitôt un emploi dans les carrières, où, exceptées quelques périodes de chômage, il demeura jusqu’à la fin 1939. Souffrant de claustrophobie ….il avait jusque-là supporté cet « handicap » qui lui rendait doublement pénible le travail dans la pénombre des galeries ( à la lueur des flammes des lampes à acétylène),….mais il fallait gagner de quoi nourrir la famille. Il  trouva  un emploi à l’air libre comme terrassier sur les chantiers . Puis il fut employé comme manœuvre  chez un sous traitant de la SNCF ,  employé à l’installation et au déplacement des rails , déneigement des voies en hiver , tout aussi pénible  en raison du froid et d’équipements insuffisants.     Il termina sa vie active comme manœuvre pendant une dizaine d’années à la Ville de Gagny .

Qu’importe l’emploi … car il fallait nourrir la maisonnée.  En effet il était le seul à travailler , car  comment son épouse aurait-elle pu travailler à l’extérieur en élevant 9 enfants . !!!   En 1939, pour langer les plus petits , Elisabetta déchirait pour faire des couches …..le peu de linge qui constituait son trousseau de mariage .  C’est qu’à cette époque il n’y avait pas de couches jetables….il fallait les laver …. 

Le soir au retour du travail , comme tous ses amis bergamasques Alessio s’occupait de son jardin et de ses « cuni » ( lapins) ….dont il faisait couvrir les femelles par le mâle du père Lunini… Après avoir quitté le baraquement du Sentier des Cailloux et rejoint la rue Xavier Goût il loua un jardin assez loin de la maison sur le flanc sud du Plateau  (Chemin des Pommiers) et il mettait à contribution ses enfants pour ramener les légumes, les fruits et l’herbe pour les lapins .  Plus tard  il  loua un autre terrain  tout près de la  maison Augros , à côté du Monument de 1870 .  Ce jardin a été intégré au Parc des Coteaux d’Avron …mais la nature étant  résistante , aujourd’hui encore la magnifique vigne de raisin noir , ramenée d’Italie , qu’il avait  plantée continue de proliférer .

Pendant la guerre  la famille Bosio ne quitta pas le Plateau , et lors de l’approche des avions ou du déclanchement des sirènes , toute la famille se réfugiait dans le « blockhaus » qui se trouvait dans le jardin du « père Gillet » attenant à l’école , ou descendait dans les cavages ( les galeries)  des carrières .  Une fois , l’aîné, Roland, n’avait pas suivi la famille …pour rester coucher !!! Le père dut alors , en dépit du danger , retourner à la maison pour le déloger ….de son lit

On l’a vu plus haut ,  après avoir logé en célibataire dans une chambrette chez les Noris , puis dans une chambre un peu plus grande chez les Capelli immédiatement après son mariage et avec Roland bébé , la famille se transporta dans un « baraquement» Chemin des Cailloux , près de l’ancien bassin des eaux . à l’extrémité du Plateau d’Avron . 

Ce ne fut qu’en 1941 , durant l’occupation,  qu’une opportunité se présenta Rue Xavier Goût au N° 17 . Ce n’était pas le luxe …et même plutôt insalubre .  Il n’y avait toujours pas d’électricité( on s’éclairait aussi à la lampe à carbure )ni d’eau…
Le seul point d’eau accessible était celui de la « cour des miracles » ( voir le récit de la vie dans cette rue dans  la page sur la famille Mologni)…..

 Mais qu’importe … c’était plus grand que dans le baraquement du  Chemin des Cailloux /Le Bassin .  Et puis c’était au centre du Plateau d’Avron , près de l’école et de l’église  . Si  l’environnement fait de familles bergamasques de la Valle Sériana comme  les Mologni , les Gardoni , les Biava, les Fabris , les Lunini  etc …. était également un atout important dans la convivialité et la joie de vivre dans cette rue Xavier Goût , il  y avait  aussi une « osmose » de vie  avec les familles  françaises comme  les Anger  , les Hénocque ,les Bridier, les St James ou encore les Triquet ….que les filles « ritales » ne laissaient pas insensibles ….jusqu’à les épouser,  comme Julia Lunini … 

Si l’électricité « passait » bien dans cette rue ( dénommée :le boulevard fait d’herbe !!!).toutes les maisons n’y étaient pas raccordées car les familles n’avaient pas les moyens financiers pour réaliser  cet  investissement .  Pour les Bosio  , l’électricité ne fut installée que grâce à un ami d’Alessio, connu dans les carrières .   Béchir Chérifi , un  kabyle ( ?)  loin de son pays et esseulé,  qui logeait  dans une chambre chez Ginévra.    Et cette amitié solide que  liait Béchir  à Alessio qui lui avait rendu service , se manifesta avec insistance de sa part  pour prêter l’argent nécessaire à l’installation électrique. 

Ce fut l’électricien local , Mr Tainturier , qui réalisa la pose du poteau , du compteur et du tableau électrique ….. Pour limiter les frais le reste de l’installation fut mise en place …en bricolant …au fur et à mesure …..de façon a en « user »  le moins possible.  Les leçons étaient encore apprises , éclairées à la bougie ….Le compteur d’eau fut installé bien après l’électricité .  Quel luxe d’avoir l’eau à la maison !!

 Il y avait un seul poêle( cuisinière) dans la pièce à vivre… mais aucun chauffage dans les chambres auxquelles on accédait par une sorte d’escalier  extérieur  quel que soit le temps….  Les enfants dormaient à plusieurs dans un lit …, pas de pyjama et les draps humides étaient réchauffés avec une brique de maçon , chauffée dans le four de la cuisinière et enveloppée dans du papier .   L’hiver , les vitres des fenêtres étaient constellées de givre intérieur provenant de la vapeur de respiration , givre  qu’il fallait gratter avec les ongles  pour voir le temps qu’il faisait à l’extérieur…..

Il y aurait de quoi remplir des pages et des pages sur les souvenirs de Béatrice  :  le patronage avec Melle Yvonne Gourgon , femme admirable auprès de jeunes  , le catéchisme avec l’Abbé Kauffmann, de  la JOCF – Jeunesse Ouvrière Chrétienne avec ses amitiés ( Marcelle Fretel , les « filles » Mille ,  ,Irène Zani ( Zaza) , Grimaldi , Yvette et Madeleine BONNIN( les jumelles)  Régine Barbier…. etc …etc …. 

 

Laissons Béatrice raconter tout cela à sa nombreuse  famille en conjuguant avec les plus anciens des souvenirs communs  .

Les souvenirs ci-dessus  sont ceux d’une époque ou ces « ritals bergamasques » avronnais vivaient dans un certain  dénuement , dans une certaine misère ( le mot n’est pas fort ) mais toujours dans la dignité , sans se plaindre affrontant toutes les  difficultés avec  courage et en fournissant un travail personnel quotidien ( jardinage , élevage, bricolage… ) pour  compenser  les  très maigres revenus provenant de leur travail dans la carrière notamment . La mère multipliait les astuces pour adapter  les vêtements usagés , pour détricoter des pull , récupérer la laine et en tricoter d’autres ou des chaussettes …

Sur le Plateau d’Avron,  français , ritals , algériens , marocains , espagnols confondus vivaient en bonne intelligence (le Plateau d’Avron étant une sorte de  petite tour de Babel) .  La qualité de la chaleur humaine , la solidarité  et  l’amitié  des voisins , mais surtout , pour les enfants Bosio dont l’histoire est ici racontée ,  l’amour donné par Alessio  et Elisabetta n’a laissé que de bons souvenirs  qui sont évoqués sans  nostalgie …avec même un certain plaisir  et étonnement d’avoir vécu tout cela  .  Pour les plus jeunes de ces familles,  la vie a été moins difficile…..mais auront-ils ces « bons souvenirs » ???

Rendre hommage à tous ces anciens « bergamasques » qui ont tous vécu à cette époque  des temps comparables ,  est un devoir de mémoire et de reconnaissance  afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli  et que leurs descendants sachent comment ont vécu ces précurseurs….sans se plaindre , sans se lamenter , sans attendre tout des autres …. appliquant à la lettre la devise de Mère Thérésa : « Quand on veut , on peut » .

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